marie dekerle

Flows. Silent Growths

Flux. Croissances silencieuses

   
2nd April to 10th May 2015
Du 2 avril au 10 mai 2015
Monday to Saturday / Lundi-samedi : 10h-20h
Sunday / Le dimanche : 10h-14h
   
Opening night / Vernissage
Thursday 2nd April / Jeudi 2 avril : 18h-20h30
   
Natur'elle 16ème
87, rue du Ranelagh, 75016 Paris
 
 

      The subject of these five oil paintings, ‘Creative artistic Flow’, is the process by which the artist, in tension at the creative instant, an impalpable energy running through him, is driven beyond himself. Space of movement, this artistic flow multiplies the languages and makes tangible the unspeakable. It engages the reality space and widens the limits of the art to give to see.

 

The shape of the tree is represented here in low-angle view, lone natural element within a very structured urban environment, from which it differs and within which it fights for adapting itself. This tree is ambivalent: knotty, curled up, dark, strange, but also in constant vibration, stretched out towards the light of the infinite celestial space, like the artist in search of beauty; a Baudelaire-esque beauty akin to The Flowers of Evil.

 

The set of five paintings is built as a variation of lights around two main compositions. *it is given rhythm, like a musical score, by the white and black keys of the keyboard of a piano which the rectangles of the paintings themselves shape. The light is born here by contrasting effects and the juxtaposition of successive transparent glazes.

      Le sujet de ces cinq huiles sur toile, « Flux artistique créateur », est le processus par lequel l’artiste, en tension dans le moment même de la création, parcouru d’une énergie impalpable, est conduit au-delà de lui-même. Espace de mouvement, ce flux artistique démultiplie les langages et rend palpable l’indicible. Il investit le champ du réel et étend les limites de l’art pour donner à voir.

 

La figure de l’arbre est ici représentée en contre-plongée, élément naturel solitaire au sein d’un environnement urbain très architecturé, dont il diffère et au sein duquel il lutte pour s’adapter. Cet arbre est ambivalent : noueux, recroquevillé, sombre, étrange, mais également en vibration constante, tendu vers la lumière de l’espace céleste infini, tel l’artiste en quête de beauté ; une beauté toute baudelairienne à l’image des Fleurs du mal.

 

L’ensemble des cinq tableaux est construit comme une variation de lumières autour de deux compositions principales. Il est rythmé, telle une partition musicale, par les touches blanches et noires du clavier d’un piano que forment les rectangles des toiles elles-mêmes. La lumière y naît par effets de contrastes et par juxtaposition de glacis successifs transparents.

    Hong-Kong Press Article on Flux Exhibition / Article de la presse hongkongaise sur l'exposition Flux